ActionChoc Qui sommes nous ?
Nous cherchons à mettre en lumière et à lutter contre les facteurs conduisant à l’exploitation humaine et de la forêt vierge pour la fabrication de chocolat suisse.
Nous avons 3 intentions :
- Dire la vérité et dénoncer les problématiques du cacao.
- Insister pour que le gouvernement mette des lois sur le devoir de vigilance.
- Exiger un paiement correct (3 dollar le kg selon l’estimation du baromètre du cacao en 2022) aux cacaoculteur·ice·s.
Rencontre chocolat 23 mars 2024 17h-20h : L’industrie du chocolat à côté de la plaque
Le chocolat c’est bon ! Oui mais à quel prix ? Alors que nous entendons régulièrement des critiques au sujet du marché du chocolat (pauvreté des cacaoculteur-ices, travail d’enfants, déforestation), il est parfois difficile de bien comprendre les enjeux complexes de ce marché. Comment bien se positionner en tant que citoyen-ne, consommateur-ice, parent, croyant-e… ?
Étudier le cas du cacao permet aussi de mieux comprendre des mécanismes plus généraux. A l’instar du lithium, de l’or ou du café, il est produit par les pays du Sud et consommé majoritairement dans le pays du Nord.
Suite à une présentation de 30min et un temps de questions, les participant-e-s auront l’occasion d’entamer des discussions par groupe pour partager leurs ressentis, leur point de vue, leurs idées.
Programme
- 17h00-17h15 : Accueil
- 17h15-19h00 : Présentation de Flavie Bettex et discussions par groupe
- 19h00-20h00 : Repas : Une soupe et du pain seront apportés par l’équipe d’organisation. Merci à chacun d’apporter un petit élément pour agrémenter
Lieu : Local « La Boussole », Av. de la Gare 3, Renens.
Entrée libre, inscription souhaitée pour faciliter l’organisation. Inscription à : actionchoc-contact@proton.me
Charte
Depuis plusieurs années, des associations dénoncent les problématiques sociales et environnementales du cacao. Ces appels à un changement systémique autour du marché du chocolat n’ont pas eu de réponses adaptées.
Il est temps de dire la vérité : le chocolat n’est pas durable et est produit dans des conditions de travail déplorables. Des enfants y travaillent ou y sont exploités, ne pouvant bénéficier de scolarisation.
Informé-es et conscient-es de ces faits, la population Suisse et Ivoirienne se mobilise pour demander un changement dans le marché du chocolat.
Nous déclarons que :
- L’éducation et la vie des enfants africains a autant de valeur que celle des enfants suisses.
- Tout travail agricole pratiqué comme activité principale (cinq jours par semaine) doit être rémunéré afin de permettre le minimum vital des personnes travaillant dans les champs et de leur foyer.
- Le revenu minimum vital doit permettre à un foyer d’avoir un niveau de vie décent. Cela comprend un accès à la nourriture, l’eau, le logement, l’éducation (inclut la scolarisation des enfants), les soins de santé, le transport et des réserves en cas d’imprévu.
- La forêt vierge doit être considérée comme vitale au vu de sa fonction essentielle de lieu de vie pour les différentes espèces animales et végétales, protection des sols contre la désertification, biotope favorisant les pluies, lieu source de nourriture, producteur d’oxygène.
- Nous avons tou-tes une responsabilité proportionnelle à notre pouvoir d’action : producteur-ices de cacao, transporteurs, négociants, transformateurs, supermarchés, consommateur-ices.
- Les personnes en charge de fonctions politiques ou économiques ont une responsabilité et un pouvoir d’action plus particulier pour faire changer le système en faveur des droits humains.
- Un marché sans régulations ne peut être éthique.
Nous nous mobilisons :
- Par amour pour nos frères et sœurs des pays du sud et des générations futures.
- Par respect et dans la gratitude de la beauté de la forêt vierge.
- En valorisant les voix des cacaoculteur-ices.
- En prenant des décisions sur les actions menées en gouvernance partagée.
- Sans avoir peur de questionner et de déranger les consciences.
- Dans la non-violence.
- Avec une implication à l’échelle de nos moyens et de notre temps.
- En tentant de nous approcher d’une cohérence entre nos valeurs, nos discours et notre vie quotidienne.
Nous puisons nos ressources :
- Au travers de nos proches soutenant-es et bienveillant-es.
- En prenant du temps de repos essentiel à notre bonne santé physique et mentale.
Déclaration pour les croyant-es :
- Nous voulons demander à Dieu le courage d’aimer notre prochain ami ou ennemi.
- Nous croyons que nous dépendons de Dieu et de la force que sa vie nous donne pour continuer de dénoncer les injustices et de mener une vie à contre-courant des pouvoirs destructeurs de notre monde.